mardi 26 février 2013

La signification spirituelle de l'holocauste

Lévitique 1/ 1 à 9 ; Éphésiens 5/ 1 à 2

Les rites et les cérémonies de l'Ancien Testament que Moïse a communiqués au peuple hébreu sont comme le phare planté sur une île qui n'est pas la nôtre mais dont le rayonnement spirituel va au-delà de ses propres limites et atteint le navigateur lointain qui a besoin d'être guidé.
C'est pourquoi même des textes apparemment aussi rébarbatifs que celui que nous méditons peuvent nous livrer les secrets de la sagesse divine si nous permettons à nos sens spirituels de s'éveiller au contact de l'Esprit de Dieu.

Le Baptême évangélique

Lectures : Matthieu 3.28 et 16.21

Jean-Baptiste dit : « Moi je vous baptise d’eau en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi. Lui vous baptisera d’Esprit Saint et de feu. »
Jésus dit : « Tout pouvoir m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. »

La chair et le sang de Jésus

Lectures : Jean 6/ 46 à 71 ; Matthieu 26/ 26 à 29

Le verset 46 de Jean 6 nous montre qu’il est indéniable que Dieu a placé en tout homme la possibilité de trouver Dieu. La lumière est venue chez les hommes mais pour beaucoup il manque malheureusement le souffle de la foi pure et directe pour ranimer cette lumière intérieure qui peut si prodigieusement illuminer la conscience. S’il est vrai, comme le fait remarquer Jésus, que personne n’a jamais vu le père cela ne l’empêche pas d’être présent dans le cœur de l’homme pour l’inciter patiemment et avec beaucoup de bonté à croire en Lui. C’est là le premier enseignement que chacun peut percevoir en Lui ; non un enseignement avec des mots audibles qui frapperait uniquement l’intelligence mais cette sorte de constant attrait sur la conscience profonde vers autre chose, vers quelque chose de plus grand, de plus pur, de plus vrai et de plus beau, quelque chose qui échappe à l’emprisonnement du temps et de l’espace : en un mot, la vie éternelle.

Le chemin d’éternelle progression des Fils de Dieu

Lectures : Jean 14/ 1 à 14 et Éphésiens 3/ 14 à 21

Quelle que soit la valeur qu’on accorde aux différentes religions du monde il est de toute évidence que l’enseignement de Jésus reste celui qui ouvre à l’homme les plus saines et les plus glorieuses perspectives quant au temps et à l’éternité.
Cette affirmation ne veut naturellement pas dire que les chrétiens sont les meilleurs hommes du monde car ils ne sont trop souvent que des chrétiens de nom ou de tradition et ne comprennent pas non plus toujours la véritable portée des enseignements de Jésus. Preuve en est qu’ils se disputeront plutôt sur la qualité et la valeur de sa Personne au lieu de découvrir ces mêmes valeurs en pratiquant les enseignements qu’il leur a laissés. Cela revient à dire ce que l’on sait très bien en général : un chrétien est quelqu’un qui a décidé de suivre Jésus. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a appelé ses disciples en leur disant : « Toi, suis-moi ».

Melchisédek et Jésus

Lectures : Hébreux 4/ 14 à 16 et Hébreux 6/ 1 à 3
L’Ecriture déclare que Jésus a été élevé selon le rang, ou l’ordre de Melchisédek. Cette simple déclaration nous révèle déjà que l’univers des plans de Dieu et des réalités célestes sont loin de pouvoir être entièrement cernés par l’intelligence humaine ou saisis par la vision spirituelle de la foi.
L’Epître aux Hébreux est une tentative d’expliciter et de faire comprendre la portée véritable des symboles de l’Ancien Testament et principalement du rite mosaïque.
Ceux qui se penchent objectivement sur le témoignage des écrits du Nouveau Testament sont obligés de reconnaître que la Personne de Jésus et sa fonction d’instructeur religieux au milieu des hommes projettent une étonnante lumière sur les significations des symboles.