mardi 22 mai 2012

Le pardon libérateur

Lectures : Psaume 103/ 8-14 ; Matthieu 18/ 21-35

L'idée la plus noble, la plus élevée et la plus désirable que notre esprit puisse former sur le Royaume divin et fraternel dans lequel Jésus nous invite à entrer et à progresser sera toujours infiniment dépassée par la réalité. Dans ce domaine de l'expérience spirituelle nous n'avons pas à craindre la déception, bien au contraire. Mais s'il est vrai que notre esprit limité ne peut percevoir cette réalité illimitée notre foi est le sens qui nous permet de franchir cette limite et de sonder indéfiniment, autant que nous en sommes capa­bles, les espaces inexplorés de la Révélation divine.

Le vrai Dieu que révèle Jésus veut remplacer les faux dieux de nos conceptions mentales

Lecture : Matthieu 21/ 1 à 17
Il ne faut jamais perdre de vue que c'est exactement le caractère de Dieu qui se révèle au travers de tout le comportement de Jésus et que sa vie sur la terre a pour but essentiel de nous libérer de nos ténèbres spirituelles pour nous introduire dans la lumière de la vérité. Cette vérité est précisément celle qui nous affranchit de toutes nos conceptions erronées sur la nature de Dieu. Bien que tout homme ait au fond de lui le sentiment très confus qu'il est la créature d'un Créateur mystérieux et qu'il ait une pensée pour réfléchir sur la chose, il est dans une grande ignorance des chemins par lesquels sa pensée et sa réflexion pourraient le conduire jusqu'à la connaissance véritable de Dieu. En réalité il n'y parviendrait pas s'il n'était piloté par l'Esprit divin qui l'habite et qui lui permet de reconnaître pro­gressivement les signes et les manifestations de la vérité.

Voici l'homme

Lectures : Philippiens 2/ 5 à 8 ; Jean 18/ 19 à 19/ 5.
Les sombres événements qui ont précédé la mise à mort de Jésus ne se déroulèrent pas suivant un plan arrêté et prédéterminé par Dieu. Ils sont le résultat des machinations humaines et le fruit de l'ignorance de ceux qui refusèrent de se laisser éclairer et instruire par les clairs enseignements du Fils de Dieu. Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. L'homme est lent à croire parce qu'il considère la Vérité comme un dogme immuable plutôt que comme une réalité vivante en constante progression. Mais